Le dispositif des plates-formes de services publics a été créé en France voilà plus de vingt ans. Il vise à rapprocher habitants et services publics dans les territoires ruraux et dans les zones urbaines prioritaires.

Les plates-formes de services publics (PFSP) et les points de services publics (PISP) de Marseille, financés dans le cadre du contrat urbain de cohésion sociale (CUCS), sont des structures qui accompagnent les habitants des quartiers prioritaires dans leurs démarches administratives.
Ces structures concourent à la lutte contre les processus de ségrégation urbaine et participent à la réforme de l’État et des services publics (circulaire du 24 juillet 1995).

Concrètement, ces lieux proposent gratuitement et sans rendez-vous un accueil, une écoute, une aide pratique à la constitution des dossiers administratifs et, si nécessaire, une orientation vers des services spécialisés.
En fonction des territoires, les plates-formes de services publics accueillent également des permanences de services publics ou d’associations (CAF, CPCAM, point d’appui aux étrangers, etc.).

À Marseille, 8 PFSP et PISP gérés par différentes fédérations d’éducation populaire, dont le CCO, forment le réseau des plates-formes et points de services publics de Marseille.
Ce réseau a pour objectif de promouvoir les actions des structures et de les coordonner pour une cohésion optimale.

Le site internet du réseau propose notamment un accès direct aux démarches en ligne pour y effectuer ses démarches administratives.
Plus d’infos : www.plateformedeservicespublics-marseille.org

La plate-forme accueille le public pour l’accompagner dans ses démarches administratives : courriers, recherches d’emploi, santé (notamment CMU), logement, suivi RSA, internet. C’est un lieu d’écoute et d’information.

• accueil des usagers et accompagnement généraliste dans les démarches administratives, sociales et sanitaires ;
• CAF, assistantes sociales et agent administratif ;
• conseil général MDS, assistantes sociales ;
• AEMO, éducatrice et assistante sociale ;
• ADAI 13, accompagnement des bénéficiaires du RMI/RSA ;
• maison de l’emploi, service amorçage de projets ;
• confédération syndicale des familles (CSF), information logement ;
• MDPH, association Inter parcours, aide à la formulation du projet de vie ;
• CCO, Cap emploi ;
• dispositif PAME (prestation d’accompagnement pour la mobilisation vers l’emploi).

Le jardin 

• Le jardinage biologique : travail du sol, semis, repiquage, récolte et dégustation ;
• Le jardinage sous serre : apprendre à multiplier les plantes (semis et bouturage) ;
• Le verger : la pollinisation, récolte des fruits et transformation alimentaire, taille et entretien des fruitiers ;
• Le sol : compréhension de ce qu’est un « sol vivant ».

L’alimentation 

• Les plantes aromatiques : cueillette, séchage et création de tisanes ou de sachets de plantes culinaires ;
• L’agriculture et l’alimentation durable : transmission des fondamentaux de l’équilibre alimentaire ;
• Les fruits et les légumes : les différentes familles de légume, les légumes de saison.

La biodiversité 

• La flore : plantes tinctoriales, les curiosités de la flore spontanée, exploration de la flore en tant qu’objet et support de création artistique ;
• Les arbres méditerranéens : apprendre à reconnaître les principaux arbres méditerranéens et comprendre leurs rôles ;
• La ruche et les abeilles : découverte des hyménoptères et du travail de l’apiculteur·rice ;
• Les insectes et les petites bêtes : les auxiliaires du jardin, leur anatomie et leurs rôles ;
• La petite faune du parc : le hérisson ;
• Les oiseaux : observation et reconnaissance des espèces par leur chant ;
• L’écosystème de la mare : cycle des batraciens, observation et compréhension de cet écosystème aquatique.

Le recyclage et la valorisation des déchets 

• Le recyclage et le tri sélectif : apprendre à trier ses déchets, comprendre d’où viennent les emballages, atelier papier recyclé ;
• Le compost : comprendre le cycle de la matière, les petites bêtes du compost.

• Ecoles maternelles et primaires de Marseille : enfants à partir de 4 ans
• Centres spécialisés
• Maisons de retraite et EHPAD
• Centres sociaux et structures associatives
• Public en situation de handicap ou issus d’une institution médico-éducative (IME)
• Centres aérés

Il s’agit d’une démarche d’accompagnement pluridisciplinaire qui se déroule dans un même lieu d’accueil, pour une prise en charge plus complète du bénéficiaire du RSA. Sont proposés :

• un accompagnement social opéré par un référent social;

• un accompagnement à l’emploi opéré par 2 accompagnateurs ;
• l’intervention d’une psychologue du travail.

Cette action s’adresse à des personnes de droits et devoirs, bénéficiaires du RSA socle des 4^e, 8^e, 9^e, 10^e, 11^e et 12^e arrondissements, orientés par les travailleurs sociaux des lieux accueil CCO et par le pôle insertion. Les bénéficiaires sont confrontés à un cumul de difficultés professionnelles et sociales et sont volontaires pour trouver ou retrouver un emploi.

1 référent social, 2 accompagnateurs à l’emploi, 1 psychologue.

Ce dispositif a pour objectif de mettre en œuvre, sur le territoire du pôle III (4^e, 8^e, 9^e, 10^e, 11^e, 12^e arrondissements de Marseille), un accompagnement à l’emploi ayant pour objet la construction et le suivi du parcours d’insertion. Ce parcours prend en compte la globalité des difficultés personnelles et professionnelles des bénéficiaires du RSA afin de les préparer à l’emploi et leur permettre de l’occuper durablement. Le CCO est le mandataire du groupement solidaire sur le territoire. Le groupement solidaire CCO DAIE est constitué de six associations : CCO, ADIE, PROTIS, Sigma formation, OMI, Sud formation.

Ayant pour objectif le placement en emploi durable, cette prestation se divise en 3 phases :

• le diagnostic, posé par un premier accompagnateur à l’emploi(AE);
• l’accompagnement individualisé renforcé, conduit par un second AE;
• le placement.

Cette action s’adresse à des personnes bénéficiaires du RSA socle (des 4^e, 8^e, 9^e, 10^e, 11^e et 12^e arrondissements) de droits et devoirs, volontaires pour trouver ou retrouver un emploi, confrontés à un cumul de difficultés professionnelles et sociales et à un risque d’exclusion durable du marché du travail. L’orientation vers ce dispositif se fait par le biais d’une plateforme de diagnostic. L’éligibilité du participant est validée en amont par le pôle insertion.

Un coordonnateur, une assistante administrative et deux accompagnateurs à l’emploi reçoivent sur rendez-vous dans les lieux d’accueil CCO.

• accueillir, informer et guider les personnes étrangères et toute personne confrontée à une question liée au droit des étrangers (familles, conjoints de français…) dans les démarches administratives liées aux conditions de séjour et de travail en France ;
• constituer des dossiers administratifs en stimulant l’autonomie et la responsabilisation ;
• permettre l’orientation et l’accès aux services publics, sans toutefois s’y substituer.

Cette action se déroule sous la forme de permanences dans des équipements sociaux, afin d’instaurer une proximité avec le public et faciliter son accès à ce service. Les personnes sont accueillies puis reçues en entretien individuel par un référent socio-juridique. Selon le cas, elles sont orientées ou accompagnées dans leurs démarches. Cela concerne les questions de regroupement familial, de droit de séjour et de travail, les visas, la nationalité française, les droits sociaux. Un diagnostic des situations des ménages permet la mise à plat de la demande et des besoins réels. Cela évite des déplacements inutiles, le retrait ou le dépôt de dossiers inadéquats. Le référent socio-juridique met à disposition du public tout document ou formulaire nécessaires.

Cette action s’adresse aux personnes majeures ou mineures (familles, enfants à charge…) résidant sur les 1^er, 3^e, 4^e, 10^e, 11^e, 12^e arrondissements et concernées par des demandes liées aux droits des étrangers.

L’équipe est constituée de deux référents socio-juridiques spécialisés dans le droit des étrangers dont les fonctions sont l’accueil, l’information sur les droits et possibilités de recours, la documentation, le conseil, l’orientation, le rôle d’écrivain public, la constitution et le suivi de dossiers administratifs, le travail en partenariat, l’aide au recours gracieux et l’orientation, le cas échéant, vers un recours juridique.

• favoriser l’accès ou le maintien durable dans un logement ;
• étendre les réponses locales en matière d’insertion par le logement en proposant un relais opérationnel aux travailleurs sociaux de terrain ;
• apporter aux personnes les connaissances, les moyens techniques de gestion, d’organisation autour de leur habitat ;
• aider à surmonter les obstacles d’ordre économique et administratif (dettes, régularisations diverses, etc.) susceptibles de précariser le maintien ou l’accès au logement ;
• aider à l’amélioration du cadre de vie et faciliter l’insertion dans l’environnement ;
• développer la notion de citoyenneté par un travail éducatif lié à l’accès ou au maintien dans le logement, à partir de la connaissance des droits et devoirs ;
• travailler et développer les qualités et savoirs nécessaires à la gestion de l’habitat ;
• établir la médiation entre les différents protagonistes (bailleur, locataire, assurance, EDF, créanciers) ;
• représenter l’usager auprès des institutions diverses ;
• favoriser l’autonomie des ménages dans leur gestion du quotidien.

Sont éligibles à l’ASELL les ménages suivants :

• les ménages dont les situations sont définies par l’article 1^er de la loi du 31 mai 1990 visant à la mise en œuvre du droit au logement, à savoir : « Toute personne ou famille éprouvant des difficultés particulières, en raison notamment de l’inadaptation de ses ressources ou de ses conditions d’existence, a droit à une aide de la collectivité, dans les conditions fixées par la présente loi, pour accéder à un logement décent et indépendant ou s’y maintenir et pour y disposer de la fourniture d’eau, d’énergie et de services téléphoniques » ;
• les ménages éligibles au droit au logement opposable (DALO) en vertu de la loi du 5 mars 2007 ;
• les ménages dont les ressources sont inférieures à 60% du plafond pour l’attribution d’un logement locatif social ;

• les familles dont le diagnostic effectué par un travailleur social (MDS, CCAS, lieu d’accueil RSA, CAF, bailleurs sociaux, associations partenaires…) fait apparaître les difficultés suivantes :
  – inadéquation entre la situation familiale (taille, ressources) et le logement,
  – indécence du logement ou insalubrité,
  – dette locative et/ou surendettement,
  – procédure d’expulsion domiciliaire en cours,– défaillance des droits et des devoirs des locataires (dettes, non-appropriation du logement, méconnaissance de l’environnement…) ;

• les familles résidant dans les 4^e, 9^e, 10^e, 11^e, 12^e ou 13^e

Les travailleurs sociaux reçoivent sur rendez-vous et effectuent des visites à domicile.

• accueillir les bénéficiaires du RSA et leurs ayants droit ;
• les informer de leurs droits, de leurs devoirs, de l’offre d’insertion ;
• les mobiliser sur les actions d’insertion ;
• les aider à élaborer leur projet d’insertion et à le formaliser dans leur contrat d’insertion ;
• garantir la contractualisation et le suivi du parcours d’insertion ;
• assurer le suivi global de la famille ou du ménage pendant une étape du parcours d’insertion ;
• signaler à l’autorité judiciaire toute personne en situation de vulnérabilité ;
• animer un ou plusieurs groupes de travail collectif.

Cette prestation s’adresse aux bénéficiaires du RSA orientés par le pôle insertion III ou réorientés lors des instances de régulation du conseil départemental 13.

Secrétariat
Les secrétaires accueillent et informent le public sur l’ensemble des dispositifs proposés sur le point d’accueil.

Les référents sociaux
Ils reçoivent sur rendez-vous. Ils font signer les contrats d’engagement réciproque et assurent le suivi et l’accompagnement social des usagers.